Et avant, on faisait comment ?

04/03/2024

Temps de lecture : 6min25sec

Vous êtes-vous déjà posé cette question : « Comment les cheveux afro étaient entretenus avant l'existence des gammes capillaires ». C'est tout l'objet de l'article d'aujourd'hui 😉 ! Faisons un bon dans le passé afin d'explorer les méthodes ancestrales africaines dédiées à l'entretien capillaire. 

La terre rouge

Habitantes de l'ethnie Himba

Les soins capillaires africains étaient fortement influencés par les ressources naturelles disponibles.

Prenons l'exemple des habitantes de l'ethnie Himba en Namibie qui utilisaient de l'ocre rouge. Au bout, des poils de chèvres étaient ajoutés en guise d'extension.

Selon moi, la terre rouge permettait de protéger les cheveux ou d'apporter un corps gras.

La graisse animale

Etant donné que le sébum ne s'écoule pas tout au long de la fibre capillaire, les cheveux crépus ont besoin d'une bonne hydratation.

La graisse de mouton, la graisse de chèvre, la graisse d'autruche, et parfois même la graisse de crocodile étaient utilisées pour hydrater, assouplir et protéger les cheveux, tout en contribuant à maintenir leur santé et leur brillance dans des environnements souvent secs et arides.

Les poudres

Poudre de Chébé tchadienne

Tout comme les indiennes, les africaines utilisaient des poudres.

Au Maroc, par exemple, le henné et le rhassoul étaient des éléments incontournables dans leur routine de beauté capillaire. De même, au Tchad, elles faisaient usage du chébé. Parallèlement, l'utilisation d'argiles était répandue pour prendre soin de leurs cheveux.

Cette diversité de poudres et d'argiles témoigne de l'importance accordée aux pratiques naturelles et traditionnelles dans les soins capillaires des femmes africaines.

Les plantes et herbes

Plante Aloevera

Proches de la nature, les femmes africaines utilisaient les plantes et les herbes pour fabriquer des soins mais servaient également en guise de shampoing et conditioner. L'aloevera, les feuilles de baobab, le rooibos et le moringa sont quelques exemples.

Les huiles végétales et beurres végétaux

Les femmes africaines utilisaient notamment des huiles provenant de différents pays du continent, telles que l'huile de tournesol du Congo, le beurre de karité au Mali, et le beurre de ghee en Éthiopie. En outre, elles faisaient usage d'huiles aux propriétés médicinales comme l'huile de sésame, de nigelle, d'avocat et de dattier.

Les beurres de vache ou de bœuf étaient également utilisés.

L'INCONTOURNABLE : les coiffures protectrices

Exemples de coiffures réalisées

Les africains accordaient beaucoup d'importance à leur coiffure. Les femmes portaient quasiment tout le temps des coiffures protectrices variées toujours plus jolies les unes que les autres. Ces coiffures protectrices étaient composées de tresses collées ou au fil, de vanilles, de chou, de torsades…

La coiffure était d'une grande importance pour les africains, en particulier les femmes qui réalisaient fréquemment des coiffures protectrices aussi diverses que magnifiques. Ces coiffures protectrices étaient élaborées à partir de tresses collées ou au fil, de vanilles, de choux, de torsades…

LES MOTS DE LA FIN : 

La femme à l'honneur !

C'est fou comme tout se recycle, de génération en génération. Certaines pratiques telles que l'utilisation des huiles, des plantes des herbes ou encore des poudres sont essentielles dans nos routines capillaires actuelles.

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